GSFS Advising 

The Arts of Trans, Gender Diverse and Two-Spirit Lives Conference | Conférence les arts de vies trans, genres diversifiés et bispirituelles

(français à suivre)

With the participation of: Ellise Barbara; Alexandre Baril, Maxime Faddoul, Kama La Mackerel, Zack Marshall, Lindsay Nixon, Charlie Lucas Rose; Trish Salah, Fallon Andy; Syrus Marcus Ware 

This conference is part of a series of events organized by the Institute for Gender, Sexuality and Feminist Studies at McGill University, Montreal, dedicated to exploring tactics of survival, resistance and resilience in the lives of trans, gender diverse and Two-Spirit people. This three-day conference will examine creative living through engagement with art, media and culture, as well as the creativity of survival tactics that make life more liveable for trans people. Art isn’t just objects or content, but a way to think about how to reanimate and open material, sensory and perceptual conditions of existence to more sustaining ends. It names the creative ways that trans, gender diverse and Two-Spirit people navigate the art of living. Rooted in the local, this event also aims to share international (and intergenerational) perspectives.

At a moment where trans, gender diverse and Two-Spirit lives are, in some ways, more visible than ever, silencing, erasures, circumscription and marginalization continues and even intensifies. In Trap Door: Trans Cultural Production and the Politics of Visibility, editors Gossett, Stanley and Burton describe the trap of visibility as politically and existentially problematic, a lure that promises social legitimacy but only within pre-scribed positions that fail to accommodate the multiple experiences of trans, gender diverse and Two-Spirit lives. How have trans people, through artistic, critical and activist practices, articulated non-hegemonic ways to talk about, practice, research, engage and value art, media and representation, in ways that can both address this bind, and acknowledge the world-making challenges such work can propose? What needs to change in critical discourse, pedagogy, curation and criticism to be in conversation with these questions? How might work not simply be invested in a politics of visibility, but in the claims of lived experiences of precarity, danger, colonization, fragility alongside forms of resourcefulness, support, imagination and survival that trans, gender-diverse and Two-Spirit people employ to endure and thrive, in art practice, but also in everyday life? Paul Preciado, author of Testo Junkie, described his recent curatorial work around performance and media arts at Documenta 2017 in terms of a move away from representative politics towards a “Parliament of Bodies”, noting that “the world is transitioning, but our institutions resist this transition. The museum, the school, the hospital need to transition.” What kind of work is already happening and yet to be done to take up this challenge?

 

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Cette conférence fait partie d’une série d’évènements organisés par l’Institut Genre, sexualité et féminisme de l’Université McGill à Montréal. Cette série est dédiée à l’exploration de tactiques de survie, de résistance et de résilience dans la vie des personnes trans, de genres diversifiés et bispirituelles. La conférence de trois jours examinera le vivre créatif via l’engagement avec l’art, les médias et la culture, ainsi que la créativité des tactiques de survie améliorant la vie des personnes trans. L’art n’est pas seulement objets ou contenu, mais un moyen de penser à la manière de réanimer et d’ouvrir les conditions matérielles, sensorielles et perceptuelles vers des fins plus durables. Il nomme les manières créatives avec lesquelles les personnes trans, de genres diversifiés et bispirituelles naviguent les arts de vivre. Enraciné localement, cet évènement vise aussi à mobiliser des perspectives internationales (et intergénérationnelles). 

Au moment où les vies trans, de genres diversifiés et bisprituelles sont, à certains égards, plus visibles que jamais, le muselage, les effacements, la délimitation et la marginalisation persistent, et même, s’intensifient. Dans Trap Doors: Trans Cultural Production and the Politics of Visibility, un ouvrage édité par Gossett, Stanley et Burton, on décrit la trappe de la visibilité comme politiquement et existentiellement problématique, un leurre qui promet la légitimité sociale, mais seulement au sein de positions pré-scriptées qui échouent à accommoder les multiples expériences des vies trans, de genres diversifiés et bispirituelles. Comment les personnes trans, via des pratiques artistiques et activistes, ont-elles mobilisé des moyens non-hégémoniques pour interroger, pratiquer, rechercher, engager et valoriser l’art, les médias et la représentation,  en tentant à la fois d’adresser cette liaison et d’en soulever les défis de construction du monde? Qu’est-ce qui doit changer dans le discours critique, la pédagogie, le commissariat et la critique pour instaurer un dialogue entre ces questions? Comment le travail peut-il ne pas seulement être investi dans les politiques de la visibilité, mais dans les demandes des expériences vécues de la précarité, du danger, de la colonisation, de la fragilité aux côtés des formes de ressources, support, imagination et survie que les personnes trans, de genres diversifiés et bisprituelles emploient pour endurer et prospérer dans la pratique de l’art, mais aussi dans la vie quotidienne? Paul Preciado, l’auteur de Testo Junkie, décrivait sont travail récent de commissaire autour de la performance et des arts médiatiques à Documenta 2017 en termes d’un éloignement des politiques représentative vers un « parlement des corps », notant que « le monde est en transition, mais que nos institutions résistent à cette transition. Le musée, l’école, les hôpitaux doivent transitionner. » Quel type de travail actuel peut relever ce défi?

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